L’exploit pour l’OM, l’inquiétude pour le PSG

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Une victoire au Vélodrome contre le Paris SG, Marseille l’attendait depuis 12 ans ! L’OM s’est imposé 2-1 mercredi en 8e de finale de la Coupe de France, un exploit qui lui permet de croire au trophée et qui fragilise le club de la capitale avant la Ligue des champions.

Ce succès, l’OM y a souvent cru, mais souvent il est tombé de haut. Depuis l’arrivée de QSI à la tête du PSG, il y a bien eu une victoire marseillaise, mais c’était au Parc des Princes, en 2020, en pleine période Covid et des stades vides.

Celui de mercredi vaut bien plus, car il a été acquis devant 65 000 spectateurs, qui l’ont fêté foulards tendus et dans un vacarme du diable.

L’OM s’accroche à son exploit et continue son parcours en Coupe. Les Marseillais peuvent rêver de soulever ce trophée qu’ils ont tant aimé et qu’ils n’ont plus gagné depuis 1989.

Décidément, le PSG ne va pas bien du tout et ce n’est pas une bonne nouvelle avant d’accueillir mardi le Bayern Munich en huitièmes de finale de la Ligue des champions.

Paris avait déjà perdu deux fois depuis la reprise, contre Lens et Rennes en championnat, et Marseille a une nouvelle fois exposé ses faiblesses actuelles, d’autant plus criantes que Mbappé n’est plus là pour les cacher.

Pressage grossier

Avant le coup d’envoi, les deux virages du Vélodrome avaient adressé le même message, très clair, aux joueurs olympiens, sous forme de tifos géants : « On veut la Coupe de France », disait le Virage Nord, « Marseille veut la Coupe de France », confirme le Virage Sud.

Les joueurs d’Igor Tudor ont répondu à l’appel par une formidable première mi-temps, pleine de rythme, d’intensité et de confiance, dont ils n’ont raté que les cinq dernières secondes, alors qu’ils n’ont pu empêcher Sergio Ramos de reprendre de la tête un corner impeccablement frappé par Neymar (1- 1, 45+2).

Avant cette égalisation, Paris avait subi une terrible pression, celle des 11 soldats de Tudor et celle des 65 000 spectateurs.

Face au pressing brutal des Marseillais, les joueurs de la capitale semblaient parfois au bord de la rupture, et ce n’est pas très rassurant avant le match face au Bayern. Mais ils ont fini par limiter les dégâts.

Malinovskyi, puis Kolasinac, Guendouzi, Clauss, Under, presque tous les Marseillais, ont eu l’occasion d’inquiéter Donnarumma. Mais le gardien italien n’a cédé qu’une seule fois, sur un penalty transformé par Sanchez (1-0, 31e) après un débordement d’Under, sur lequel Ramos a montré son âge et commis une erreur.

tête baissée

Entre les vagues marseillaises, Paris a encore été quelques fois sorti, dans les immenses espaces laissés par leurs adversaires très offensifs, mais Messi et Neymar n’ont pas fait grand-chose, si ce n’est une belle frappe du Brésilien sur le poteau (40e).

En début de deuxième période, Paris semblait avoir retrouvé un peu de souffle. Mais l’OM l’a très vite coupé via une frappe monstrueuse de Malinovskyi (2-1, 57e), auteur sur le coup de son deuxième but en deux matchs, après une action confuse entamée par une feinte manquée de Neymar.

De retour de blessure, le Brésilien n’a pas réussi à inverser la tendance, même lors des dix dernières minutes douloureusement bouclées par des Marseillais exténués. Messi ne l’a pas aidé, car à ce niveau d’investissement minimal, même la magie de son pied gauche ne suffit pas.

Ainsi, alors que les joueurs des Tudor s’offraient un tour d’honneur, ceux de Christophe Galtier, rare Marseillais mécontent mercredi soir, tournaient la tête vers Munich.

Ils reviendront ensuite dans moins de trois semaines au Vélodrome et on a déjà envie de le revoir.

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